L’association IPIDV est une association loi 1901. L’association emploie 50 salariés, professionnels de la déficience visuelle, qui déploient des services à destination des enfants, jeunes et adultes du département du Finistère. Ces services ont pour objet principal le travail sur l’autonomie et le développement des sens de compensation. Pour compléter le dispositif un service accessibilité délivre des conseils sur la mise en accessibilité et propose des formations.
Notre association repose sur une double compétence, de personnes déficientes visuelles capables de dire les dispositifs qui leur sont nécessaires et de professionnels de cette déficience. La combinaison de ces deux types d’expertise est mise au service de l’inclusion des personnes dans la vie ordinaire de la cité. Nous agissons donc en accompagnement des personnes, et en appui aux dispositifs de droit commun : école, entreprises, lieux culturels...
Notre équipe de professionnels intervient sur tout le département du Finistère à partir de de Brest et de Quimper.
Des nouvelles de notre association
Notre assemblée générale aura lieu le samedi 17 juin au Relecq-Kerhuon. Nous vous y attendons nombreux ! Merci de penser à prendre votre adhésion. Nous recherchons activement de nouvelles personnes pour rejoindre le Conseil d’Administration, pour faire vivre notre association. Si vous êtes un parent, ou un adulte déficient visuel et intéressé à venir nous rejoindre, vous pouvez nous contacter à association@ipidv.org
Spectacle audiodécrit pour l’IPIDV.
C’est une première en France, un spectacle de cirque sous chapiteau, de la compagnie Rasposo se produira à Landerneau et sera audiodécrit. En amont de la représentation vous pourrez bénéficier d’une visite tactile du chapiteau, des décors et matériels utilisés. Le spectacle est destiné à tous publics, petits et grands à partir de 8 ans.
C’est le dimanche 28 mai à 17H00, le tarif pour l’IPIDV est de 9 euros. Il faut impérativement vous inscrire, le nombre de place est limité : par mail brest@ipidv.org ou téléphone 02 98 43 41 94
Entre cirque et théâtre, Oraison interroge la fin du monde à travers la figure du clown blanc. Dans une ambiance à la fois joyeuse et nostalgique, puissante et déstabilisante, un cirque intimiste, troublant et libérateur.
Nous avons besoin de vous.
Pour continuer à nous faire connaitre, nous avons édité des affiches que nous aimerions voir fleurir dans tous les cabinets ophtalmo du Finistère. Nous avons besoin de vous pour leur diffusion. Sur simple appel au 02 98 43 41 94 nous vous ferons parvenir une affiche de la taille de votre choix pour que vous la remettiez à votre ophtalmo. On compte sur vous.
Enquête
Nous nous devons de vous informer que nous allons répondre à une enquête de la DRESS (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) concernant notre activité et le public accueilli. Toutes les informations sont sur leur site : DREES
L’association organise, les 1er et 2 octobre, deux journées de soutien à l’ipidv au centre de Leclerc du Relecq-Kerhuon. Des équipes seront présentes pour présenter l’association, les services et les clients seront sollicités pour un don. Ce type d’opération est très important pour nous. Cela nous permet d’acheter du matériel spécialisé que nous mettons en prêt auprès de nos usagers et cela permet de parler de la déficience visuelle avec le grand public. Nous comptons sur vous pour diffuser l’information et faire en sorte que cette opération soit un succès.
Paris le 3 juin 2021. Communiqué de Presse du Collectif Handicaps. Depuis la loi du 11 février 2005 qui obligeait la France à se rendre accessible en 2015, le Collectif Handicaps fait le constat que la France n’est toujours pas accessible à l’ensemble de ses concitoyens. L’accessibilité est pourtant une des conditions majeures pour l’accès aux droits, aux services, au logement, au travail, à l’école, à la culture, etc. Le 25 mai dernier, le Gouvernement a mis en place des ambassadeurs de l’accessibilité qui seront des jeunes en service civique chargés entre autres d’apporter une information aux gérants d’établissements recevant du public (ERP) de 5e catégorie à savoir les commerces de la vie quotidienne et de remplir la plateforme Accès libre. Sensibiliser les commerces aux obligations et aux moyens de se rendre accessible est un levier qui peut être intéressant à activer à la condition que les jeunes soient dûment formés et que les commissions communales d’accessibilité soient pleinement associées. Si ces conditions minimales ne sont pas réunies, nous risquons de voir le dispositif se résumer en une opération de communication. Quoi qu’il en soit, ce seul dispositif ne peut être suffisant pour lutter contre une discrimination subie quotidiennement notamment par les personnes en situation de handicap. Le Collectif Handicaps aurait préféré que les ambassadeurs de l’accessibilité soient tous les membres du Gouvernement défendant et mettant en œuvre entre autres des élections, des transports, des logements, des écoles, des universités, des services numériques, des lieux sportifs et culturels entièrement accessibles à toutes et tous. Rendre accessible un lieu, un service ou un équipement est une nécessité pour une très grande partie de la population. Il était alors attendu du Gouvernement, pour l’intérêt général, qu’il développe une politique publique de l’accessibilité efficace à destination non seulement des gestionnaires d’ERP mais aussi des producteurs d’information, des fabricants d’équipements, des créateurs de services numériques, afin que chacun, selon sa situation, puisse accéder à un lieu, utiliser un équipement, accéder à une information, être accueilli convenablement et dignement. A l’heure où les terrasses reprennent vie, le Collectif Handicaps demande que leurs extensions ne rendent pas difficile voire impossible la circulation des personnes se déplaçant en fauteuil roulant et plus généralement des personnes à mobilité réduite. Il n’y a pas besoin d’ambassadeurs pour en comprendre l’enjeu. Lors du prochain Comité interministériel du handicap, la question de l’accessibilité devra être à l’ordre du jour pour réaffirmer l’enjeu majeur de rendre la France accessible, notamment des services numériques de l’Etat et du relais téléphonique. Le Collectif Handicaps demandera aux candidates et candidats à l’élection présidentielle de s’engager pour une politique d’envergure afin de rendre la France accessible, enjeu de droit et d’intérêt général.
Les premières PCH-parentalité ont été octroyées dans le Finistère. Vous pouvez vous renseigner sur le site de l’administration.
Si l’accessibilité numérique résidait dans un outil interactif, les aveugles le sauraient ! C’est pourtant ce que certains voudraient faire croire en éludant la complexité du problème. Ce problème est bien connu de la CFPSAA et de ses associations, toutes dédiées à la vie quotidienne des personnes aveugles et malvoyantes. Nous menons un combat de longue haleine pour l’accessibilité numérique, particulièrement dans le domaine public. La loi nous a déjà entendus. Elle impose, depuis 2005, l’accès à tous les sites internet publics par les personnes handicapées. La réalité n’est pas aussi simple : les problèmes de coûts et les prétendus problèmes techniques servent souvent de paravent au retard constaté dans la mise en conformité de nombreux sites. Nous ne baissons pas la garde et continuons inlassablement d’expliquer à tous les niveaux qu’ils soient politiques, conceptuels ou techniques, que la seule solution se situe dans le « nativement accessible ».
Et voilà que l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics) organise un Webinaire sur le thème de « l’accessibilité numérique » , le 9 février prochain. L’initiative est louable, mais, pour ce faire, l’UGAP a sélectionné la startup FACIL’iti, qu’elle présente comme « le spécialiste » français dans ce domaine et qui vient proposer un focus dédié à « l’accessibilité des contenus numériques pour les personnes en situation de handicap visuel, cognitif ou moteur ». Là, nous sommes étonnés : FACIL’iti, le spécialiste français ? Il y a peut-être du nouveau ? Oui, il y en a : FACIL’iti propose une solution innovante, qui « adapte l’affichage d’un site Web en fonction des besoins de confort visuel, moteur, cognitif, et/ou temporaire de l’internaute ». Là, nous sommes furieux : l’outil proposé n’est pas porteur lui-même, d’accessibilité, il permet tout au plus, un peu de confort pour certains utilisateurs, mais ne rend pas un site inaccessible, accessible !
Sans vouloir dénigrer l’innovation sympathique que peut représenter cet outil de confort, nous ne pouvons pas laisser passer une telle information qui tendrait à faire croire que les problèmes sont évacués d’un coup de baguette magique et qu’un gadget supplée au processus que représente la conception et la création d’un site accessible. Si cela était vrai, nous en serions très heureux.
Ce que nous dénonçons par la présente alerte c’est le fait même que l’UGAP ait procédé à ce choix. Cela nous paraît révélateur de la manière dont on évacue la question de l’accessibilité en haut lieu. Le pouvoir en place, celui-là même, qui semble nous donner des garanties, celui-là même qui s’est engagé à rendre accessible 80 % des 250 démarches administratives les plus utilisées par les usagers à l’horizon 2022, serait-il tenté par le désengagement et l’hypocrisie ?
En aucun cas, un outil de confort ne peut se substituer à l’accessibilité fondamentale. Il ne peut exonérer de l’obligation légale de rendre accessibles les sites et plateformes qui entrent dans le champ de la loi. Induire l’idée que l’on peut surseoir, une fois de plus à l’application pleine et entière de règles qui sont édictées au niveau national, européen, et international, c’est nier la citoyenneté des personnes handicapées, c’est participer à la discrimination et c’est assumer cette discrimination !
Rappel : Au niveau international : la convention des Nations Unies pour les droits des personnes handicapées ratifiée par la France en 2010 dans son article 9.
Au niveau européen : outre la directive UE 2016/2102 sur les sites web d’organismes publics, la stratégie numérique de 2010, la stratégie européenne en faveur des personnes handicapées 2010-2020 ou encore la directive de 2014 sur les marchés publics (article 60) évoquaient déjà l’accessibilité numérique.
Au niveau national : la loi du 11 février 2005 posait déjà ce principe dans son article 47, modifié par l’article 106 de la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016. le 4 février 2021
Et un intéressant article sur la question de l’emploi et du handicap
Le collectif des associations de personnes handicapées du Finistère publie un communiqué de presse pour dire que dans les conditions actuelles, les décisions sur les dossiers que présentent les personnes handicapées à la MDPH ne peuvent plus faire l’objet d’échanges constructifs et être défendus par leurs représentants.
La 25° newsletter de l’IPIDV, avec nous l’espérons des liens et des idées intéressantes pour tous. Bonne lecture.
L’attestation de déplacement dérogatoire est maintenant accessible sur les sites officiels. Cependant cette attestation n’est pas obligatoire, à titre exceptionnel, pour les personnes aveugles et malvoyantes, sous condition de présenter une carte d’invalidité. Par contre votre accompagnateur, s’il y en a un, doit bien présenter cette attestation.
Nous vous proposons une nouvelle newsletter spéciale "confinement" avec des liens, des idées d’activités, du culturel et un projet participatif élaboré par les éducatrices. Bonne lecture !
Nous avons produit une petite affiche, simple, que vous pouvez emmener avec vous en cas d’hospitalisation. Elle est conçue pour améliorer la communication entre vous et le personnel hospitalier.
Bonjour, en cette période de confinement, nous vous proposons une newsletter un peu particulière, avec de nombreux liens, pour garder le moral bien sur mais aussi pour des activités culturelles, sportives, éducatives ou pédagogiques.
La déficience visuelle entraine, pour votre enfant, des difficultés à appréhender l’environnement proche, à comprendre l’utilisation des ustensiles et outils du quotidien. Même s’il est jeune et pas encore autonome, il est intéressant qu’il comprenne ce qui se passe autour de lui à la maison. En le guidant lui parlant de ce que l’on fait il se familiarisera progressivement à la vie de la maison. Il sera de plus en plus curieux et intéressé, il aura également moins de peur ou d’appréhension face aux activités nouvelles. Il est possible que votre enfant montre des réticences à manipuler, toucher,… dans ce cas n’insistez pas trop et revenez une autre fois sur l’activité. Expliquer lui bien ce que vous allez faire, décrivez vos gestes, les objets. Félicitez le, il est génial ce petit !! N’hésitez pas à nous faire un retour, et à partager vos idées avec nous ! Nous avons classé les activités par secteur de la maison
Dans la cuisine : Vous pouvez l’associer à la préparation des repas : Toucher les fruits, les légumes, les aliments crus, cuits, les pâtes, le riz, définir leur qualité, lisse, doux, rugueux, humide, sec, terreux… On peut aussi sentir les aliments cuit, cru. Il est aussi possible de vérifier la température en mettant la main à une dizaine de centimètres de la source de chaleur. N’hésitez pas à toucher avant et après avoir épluché un légume pour comparer les deux situations. Ouvrir le robinet, puis laver les légumes, aller chercher la casserole elle est froide en métal, la remplir d’eau, apprendre à mettre le couvercle...
D’autres idées en cuisine : Comparer, trier les différents ustensiles, boites plastiques, pots en verre, casseroles (par taille), assiettes… Ouvrir la porte de réfrigérateur, chercher le yaourt ou autre. Qu’est- ce qu’il y a derrière la porte de ce placard ? ouvrir, fermer... Qu’est-ce qu’il y a dans ce tiroir, trier les couverts et comparer les différents modèles de cuillères, en bois, en métal, en plastique. Votre enfant peut aussi mettre la table avec vous. A la fin du repas il peut aider à nettoyer la table, à une éponge, à la presser... A la cuisine votre enfant peut aussi aider à ouvrir les emballages, comparer les textures (en carton, en plastique…). Vous pouvez aussi lui faire trier des pâtes par forme. Et on peut bien sur faire des gâteaux ensemble, utiliser un batteur électrique...
Dans la salle de bain, vous pouvez prendre du temps avec votre enfant pour l’aider à mettre le savon dans la main, se savonner, se laver les mains. Dans la baignoire, on peut jouer à transvaser de l’eau avec un verre, une bouteille, comparer les poids, vide, rempli, remplir vider... Enfin on peut comparer peigne et brosse, se brosser les cheveux, de se brosser les dents.
Dans la chambre : Explorer l’armoire, la commode, aller chercher le vêtement demandé puis on peut rier les chaussettes, les culottes chacun dans une boite. On peut aussi remettre la couette sur le lit et bien sur l’associer le au rangement des jouets...
Dans le jardin, prendre le temps d’une exploration, toucher, sentir l’herbe, les fleurs, les arbres... Arracher avec les mains de l’herbe, planter des graines...
On est fier de vous présenter un petit court métrage réalisé à l’occasion d’un W.E PLR (pré-lecture Langage et Représentation). Un W.E. avec les parents et les enfants pour des explorations sensori-motrices afin de s’approprier une histoire. Sur notre chaine Youtube.
L’Association Nationale des Parents d’enfants Aveugles et malvoyants à laquelle notre association adhère s’est positionné sur les débats en cours au sujet de la transformation de l’INJA.
Ce débat c’est aussi l’occasion de revenir sur ce que nous souhaitons comme école inclusive. C’est un enjeux essentiel. Nous attendons beaucoup pour l’amélioration de la scolarisation des enfants déficients visuels. Vous le lirez, les positions de l’ANPEA sont très proches de celles que nous tenons et que vous pouvez retrouver sur ce site.
De nombreuses personnes et institutions se penchent actuellement sur la question de l’école inclusive.
Notre association, dont l’histoire "inclusive" est longue de plus de trente années souhaite partager quelques réflexions issues de notre pratique de terrain, de notre travail d’accompagnement médico-social auprès des enfants déficients visuels du Finistère, de leurs familles et de forts nombreux partenaires. N’hésitez pas à partager. Vous pouvez télécharger le fichier pdf joint ou si vous préférez lire l’article sur notre site.
Difficile de se rendre compte des difficultés au quotidien du déplacement des personnes aveugles ou malvoyantes. Pourtant de simples et peu onéreux dispositifs peuvent être mis en place. Explication en image : cliquez dans les cadres.